Publié dans Sport

Football - « Vivent les Barea » et après ? 

Publié le mercredi, 15 février 2023

Parmi la population d’Ambatondrazaka en délire qui recevait Berajo, Datsiry et Berado, au chef-lieu de l’Alaotra-Mangoro, vendredi dernier, des têtes y ont déjà pensé.

Sur le plateau sur lequel les trois héros s’étaient présentés à la foule, un couple, une femme munie de couvercles de marmite qui faisaient du tintamarre et un homme dont la tête fut armée de cornes, essaya d’attirer l’attention.  Le tintamarre est une alerte aux vols des bœufs. Les cornes représentaient les Barea, en l’occurrence les zébus. Nos bœufs, patrimoine national, à plus d’un titre,  sont en danger de disparition, à cause du phénomène « dahalo » persistant. Puisse chaque Malagasy donner suite à cet avertissement.

Quant à un infirmier, à la retraite, qui était parmi la foule, il souhaite que les Barea continuent de faire perdurer cet élan, au profit de l’Unité nationale ! Et de se permettre d’émettre la remarque qui suit. « Rörö a pu faire jouer par ses Barea ce système de jeu fait de  petites passes à trois, déroutant,  à la brésilienne qui étonna les commentateurs africains…A chaque Malagasy de trouver sa façon de sortir de la coquille de « Petit Poucet » où on l’a mis. »    

 

Nandrasana

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Editorial

  • Assez !
    « La maison brûle, nous regardons ailleurs ! ». Par cette célèbre phrase devenue légendaire et historique que Jacques Chirac, alors Président de la République française, devait entamer son discours lors de l’ouverture de l’Assemblée plénière du IV ème Sommet de la Terre le 2 septembre 2002 à Johannesburg, en Afrique du Sud. Le Président français voulait faire allusion sur le danger réel que le monde encourt à cause du réchauffement climatique mais les hommes affichent leur indifférence sinon leurs attentions s’orientent ailleurs. Alors que le pays traverse une zone de forte turbulence, nous les concitoyens, les compatriotes, nous passons le clair de notre temps à nous chamailler. La tempête si puissante risque d’emporter le navire, les passagers à bord, trop occupés à se quereller, ne sont pas conscients du péril en la demeure. Jacques Chirac interpelle les « occupants » de la maison de leur ignorance et leur indifférence…

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