Publié dans Sport

Football - « Vivent les Barea » et après ? 

Publié le mercredi, 15 février 2023

Parmi la population d’Ambatondrazaka en délire qui recevait Berajo, Datsiry et Berado, au chef-lieu de l’Alaotra-Mangoro, vendredi dernier, des têtes y ont déjà pensé.

Sur le plateau sur lequel les trois héros s’étaient présentés à la foule, un couple, une femme munie de couvercles de marmite qui faisaient du tintamarre et un homme dont la tête fut armée de cornes, essaya d’attirer l’attention.  Le tintamarre est une alerte aux vols des bœufs. Les cornes représentaient les Barea, en l’occurrence les zébus. Nos bœufs, patrimoine national, à plus d’un titre,  sont en danger de disparition, à cause du phénomène « dahalo » persistant. Puisse chaque Malagasy donner suite à cet avertissement.

Quant à un infirmier, à la retraite, qui était parmi la foule, il souhaite que les Barea continuent de faire perdurer cet élan, au profit de l’Unité nationale ! Et de se permettre d’émettre la remarque qui suit. « Rörö a pu faire jouer par ses Barea ce système de jeu fait de  petites passes à trois, déroutant,  à la brésilienne qui étonna les commentateurs africains…A chaque Malagasy de trouver sa façon de sortir de la coquille de « Petit Poucet » où on l’a mis. »    

 

Nandrasana

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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